L’Érythropoïétine (EPO), une cytokine glycoprotéique produite principalement par les reins, est un domaine d'étude essentiel pour les scientifiques et les chercheurs qui se concentrent sur la production de globules rouges (érythropoïèse) et ses implications physiologiques plus larges. Sécrétée en réponse à l'hypoxie cellulaire, l'EPO stimule la moelle osseuse à produire des globules rouges, assurant ainsi un apport adéquat d'oxygène aux tissus de tout le corps.

Fonctions et mécanismes clés

• Production de globules rouges : L'EPO est essentielle à l'érythropoïèse, empêchant l'apoptose des progéniteurs de globules rouges dans la moelle osseuse. Elle cible les sous-ensembles de CFU-E, de proérythroblastes et d'érythroblastes basophiles pour augmenter la production de globules rouges.

• Réponse à l'hypoxie : La production d'EPO augmente lorsque des cellules rénales spécialisées détectent de faibles niveaux d'oxygène dans le sang, ce qui incite la moelle osseuse à produire davantage de globules rouges.

• Activation du récepteur de l'EPO : L'EPO exerce ses effets en se liant au récepteur de l'érythropoïétine (EpoR) sur les surfaces des progéniteurs des globules rouges, activant ainsi la cascade de signalisation JAK2.

Applications de la recherche et importance clinique

• Traitement de l’anémie : L’érythropoïétine humaine recombinante (rhEPO) est utilisée pour traiter l’anémie associée à une maladie rénale chronique, à une chimiothérapie anticancéreuse et à une myélodysplasie.

• Marqueur diagnostique : La mesure des niveaux d’EPO aide à diagnostiquer des troubles sanguins tels que l’anémie.

• Amélioration des performances : L’utilisation illicite de rhEPO comme médicament améliorant les performances a conduit à des méthodes permettant de la détecter dans le sang en se basant sur de légères différences par rapport à la protéine endogène.